Le Japon se prépare à un clash entre la Chine et Taïwan

Un avion de combat J-15 décolle du porte-avions chinois «Liaoning», le 2 janvier 2017.

A partir d'aujourd'hui, les forces d'autodéfense nippones se livrent à des exercices pour anticiper un conflit militaire entre les deux rives du détroit de Formose.

C’est un scénario qui depuis quelques semaines s’invite dans les discussions d’experts et de diplomates : un affrontement militaire entre la Chine et Taïwan. Le Japon vient mettre son grain de sel dans le débat en menant, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin de la semaine, des exercices de simulation en cas de conflit entre les deux rives du détroit de Formose. Aucun déploiement de troupes n’aura lieu. Tokyo entend vérifier comment, en cas de clash, les forces d’autodéfense nippones (SDF) effectueraient leurs nouvelles tâches autorisées par la loi de sécurité entrée en vigueur en mars dernier.

À lire aussi Face à Pékin et Pyongyang, «il faudrait que le Japon puisse se défendre seul»

Jusqu’à présent, les SDF japonaises n’avaient pas pour mission d’intervenir en dehors des frontières de l’archipel. Si elles l’ont fait par le passé, à de très rares exceptions, c’était uniquement pour des motifs humanitaires. Dorénavant, au nom du principe de «l’autodéfense collective», Tokyo peut fournir un soutien logistique à d’autres forces armées, même si le Japon n’est pas directement menacé.

Coup de fil et coup de sang

En novembre, les SDF et les GI’s de la marine américaine ont d’ailleurs effectué leurs premiers exercices conjoints. Cette semaine, des observateurs américains assisteront aux simulations japonaises qui sonnent comme une nouveauté. Jusqu’à présent, ces entraînements concernaient essentiellement le Japon.

Ainsi, il était fréquent que le ministère de la Défense communique sur des opérations visant à reconquérir une île ou à la défendre contre un agresseur. Le nom était rarement mentionné mais tout le monde comprenait que le Japon surveillait de très près l’évolution autour de l’archipel des Senkaku, nationalisé par Tokyo en 2012, que la Chine revendique en l’appelant «les îlots Diaoyu». Cette (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Donald Trump, place aux actes
Indonésie: 17 personnes soupçonnées de liens avec l’EI arrêtées
Accident de car en Italie: jour de deuil en Hongrie
Australie: inculpation du conducteur fou de Melbourne
Au Tadjikistan, les femmes s’emparent du travail abandonné par les hommes