Le Japon se félicite de ses 45 médailles et de sa troisième place au classement général
Après s’être imposée en finale de lutte libre dans la catégorie des moins de 76 kilos face à l’Américaine Kennedy Blades le dimanche 11 août, dernier jour des Jeux olympiques de Paris, la lutteuse Yuka Kagami a explosé de joie en portant haut le drapeau japonais. Une image qui symbolise l’exploit de la délégation nippone lors de ces Jeux, au troisième rang du classement général des médailles après les États-Unis et la Chine, avec 45 médailles : 20 d’or, 12 d’argent et 13 de bronze.
Certes, aux Jeux olympiques de Tokyo, en 2021, les sportifs japonais en avaient décroché plus – 58 au total, dont 27 d’or –, mais “jamais ils n’ont gagné autant de titres lors des JO organisés en dehors du Japon”, se félicite le quotidien économique du pays, Nihon Keizai Shimbun.
Quant au journal Asahi Shimbun, il souligne que les sportifs du pays ont réussi à se hisser sur le podium dans 16 disciplines différentes, dont la lutte, où ils ont à eux seuls raflé 11 médailles, dont 8 d’or. Le journal y voit l’effet de l’investissement continu de l’État, qui s’établit à 10 milliards de yens (60 millions d’euros) par an.
Un avenir prometteur
Selon le Comité olympique japonais (COJ), l’exploit de Paris est d’autant plus une source de fierté que les Japonais ont réalisé ce tour de force dans le respect de la santé physique et mentale des athlètes. “Sortir de la culture du résultat et de celle des médailles [pour créer de nouvelles valeurs du sport] était un grand défi de la délégation nippone”, rappelle le journal en soulignant que trois spécialistes de la santé mentale ont accompagné les athlètes japonais à Paris.
Pour le COJ, l’horizon apparaît donc radieux, et tout semble réuni pour que les sportifs nippons remportent encore plus de succès lors de la prochaine édition des JO d’été, à Los Angeles. “Si on procède assez vite à des préparatifs dans la perspective de 2028 à partir de l’expérience à Paris, en consultant par exemple les sportifs, on pourra avoir encore plus de résultats”, espère Kosei Inoue, champion olympique de judo aux JO de Sydney en 2000 et vice-président de la délégation japonaise, cité par la chaîne publique NHK.
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