Japon, Colombie et Espagne : les informations de la nuit

La police japonaise examine un véhicule lancé par son conducteur contre une barrière protégeant l’entrée des bureaux du Pemier ministre à Tokyo, le 18 octobre 2024 (Kyodo/via REUTERS).

Japon : un homme arrêté après avoir jeté des cocktails molotov sur le siège du parti au pouvoir. Un homme a été arrêté samedi matin à Tokyo “après avoir lancé ce qui semble être plusieurs cocktails Molotov sur le siège du Parti libéral-démocrate (PLD), et avoir foncé avec une voiture contre une barrière de sécurité devant le bureau du Premier ministre” Shigeru Ishiba, rapporte le Japan Times. Le suspect, âgé de 49 ans “a été arrêté sur place et aucun blessé n’a été signalé”. Le mobile de l’attaque “n’a pas encore été déterminé”, ajoute le site. L’incident intervient à huit jours des élections législatives anticipées, convoquées par M. Ishiba après son arrivée au pouvoir début octobre.

Colombie : la production de cocaïne bat un nouveau record. Un rapport conjoint du gouvernement colombien et de l’agence de l’ONU contre les drogues (ONUDC), publié vendredi, fait état de “chiffres alarmants qui révèlent l’ampleur du défi” auquel est confrontée la Colombie dans sa lutte contre le narcotrafic, soupire El Colombiano. Selon le rapport, la production de chlorhydrate de cocaïne a atteint “2 664 tonnes en 2023”, soit une augmentation de 53 % par rapport à 2022. Cette production record s’accompagne d’une croissance de 10 % des zones de culture de coca, qui s’étendent désormais sur 253 000 hectares. Près de la moitié des cultures sont situées “dans des zones protégées, comme des parcs nationaux ou des réserves indigènes”, précise le quotidien.

Espagne : la justice rejette une plainte de Pedro Sánchez contre un magistrat. Le tribunal de Madrid a jugé vendredi “irrecevable” la plainte déposée en juillet par le président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez contre le magistrat chargé de l’enquête visant son épouse Begoña Gómez. M. Sánchez accusait le juge Juan Carlos Peinado de “prévarication”, pour l’avoir “obligé à témoigner en personne” dans le cadre de l’enquête, alors que son statut de chef du gouvernement l’autorisait à témoigner par écrit, selon El País. Le tribunal a estimé que la plainte était “totalement dépourvue de fondements”. Sourd à la demande du parquet de classer l’affaire, le juge Peinado continue son enquête sur Mme Gómez, soupçonnée de corruption et de trafic d’influence.

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