Le James-Webb révèle la composition du gaz autour d'un trou noir supermassif
Le James-Webb n’en est encore qu’au tout début de ses observations et déjà il donne des résultats spectaculaires. On se demande même s’il n’est pas en train de nous fournir des éléments pour départager la théorie de la matière noire de la théorie Mond en cosmologie.
En attendant de le savoir, patientons en prenant connaissance de certains résultats déjà obtenus comme ceux qui concernent la fameuse Quintette de Stephan, un regroupement visuel de cinq galaxies situées dans la constellation de Pégase mais dont seulement quatre sont vraiment gravitationnellement associées, la cinquième galaxie étant simplement en avant plan des quatre autres. Cette dernière porte le numéro NGC 7320 parmi le New General Catalogue of Nebulae and Clusters of Stars ou NGC — en français « Nouveau catalogue général de nébuleuses et d'amas d'étoiles », que l’on doit initialement à John Louis Emil Dreyer (1852 - 1926), un astronome irlando-danois.
Des spectres bavards sur l'environnement du trou noir de NGC 7319
Avec le JWST, les astrophysiciens se sont concentrés sur le cas de NGC 7319 qui abrite un noyau galactique actif dont l’énergie lumineuse équivalente à 40 milliards de soleils provient d'un trou noir supermassif de 24 millions de masses solaires — notre Voie lactée en contient un, Srg A*, d’un peu plus de 4 millions de masses solaires.
Pour leur programme d’études, ils se sont appuyés sur le spectromètre à moyenne résolution (MRS) qui fait partie de l'instrument à infrarouge moyen (Miri) du James-Webb. MRS contient un imageur et un spectrographe, ce qui a permis d’observer et de faire des mesures concernant le gaz proche du trou noir central de NGC 7319 comme jamais auparavant. L’instrument a révélé que le trou noir était enveloppé de poussières silicatées dont la composition est similaire au sable de plage mais de tailles bien inférieures aux grains de...
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