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James Foley, courage et simplicité

James Foley en 2012.

La vidéo de son exécution diffusée mardi a provoqué des réactions horrifiées de par le monde et de nombreux confrères.

L’Américain James Foley, exécuté par des militants de l’Etat islamique, était un journaliste courageux qui n’hésitait pas à se rendre dans les endroits les plus dangereux pour raconter les histoires de civils pris dans le chaos de la guerre.

Le reporter de 40 ans avait été pris en otage en novembre 2012 en Syrie avant d’être exécuté par les jihadistes extrémistes de l’Etat islamique (EI). «Tout cela n’a aucun sens», a déclaré son père John Foley devant leur maison de Rochester (New Hampshire, nord-est des Etats-Unis). «La façon dont il est mort est affreuse. Cela témoigne de son courage. Nous pensons qu’il est mort en martyr, en martyr pour la liberté». James Foley «était motivé par ce qu’il pensait qu’il était de son devoir de faire», a-t-il aussi ajouté, à propos de l’aîné de ses quatre fils.

La vidéo de son exécution diffusée mardi a provoqué des réactions horrifiées de par le monde et de nombreux confrères qui l’ont côtoyé ont témoigné des valeurs qui habitaient l’Américain, soulignant son courage, son humour et sa simplicité.

Daphné Benoît, journaliste à l’Agence France-Presse (AFP), avait travaillé à ses côtés dans la ville libyenne de Misrata en octobre 2011. Ensemble ils avaient couvert les derniers jours au pouvoir de Mouammar Kadhafi. «Beau gosse blond au visage anguleux toujours barré d’un sourire, caméra légère à la main, il était inséparable de deux autres free-lancers: la journaliste américaine Clare Morgana Gillis et le photographe espagnol Manu Brabo», s’est souvenu Daphné Benoît. «Tous trois avaient été kidnappés ensemble à Brega par les kadhafistes en avril, puis séquestrés pendant plus d’un mois. Cela ne les avait pas empêchés de retourner de concert en Libye, d’être là pour couvrir la chute de l’ultime bastion des partisans de Kadhafi», s’est-elle encore remémoré. «Un soir je n’ai pas pu m’empêcher de lui confier mon étonnement. (...) Lire la suite sur Liberation.fr

La vidéo de l'assassinat de James Foley est authentique, selon le FBI
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L’Irak ou la malédiction d’Obama
Il est «de plus en plus probable» que le bourreau du journaliste soit britannique