"J'ai repris mon souffle": Pécresse se confie après sa défaite "très douloureuse car très violente"

La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse (c), le 8 avril 2022 à Cairanne, dans le sud de la France - Nicolas TUCAT © 2019 AFP
La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse (c), le 8 avril 2022 à Cairanne, dans le sud de la France - Nicolas TUCAT © 2019 AFP

Le repos fut de courte durée. Après sa défaite à la présidentielle où la candidate est arrivée en 5e position avec 4,78% des voix, Valérie Pécresse a disparu des radars. Direction l'Espagne où son mari et ses enfants lui ont offert un séjour dans un centre de remise en forme.

Après trois semaines de repos, la présidente de la région Île-de-France a fait sa première apparition médiatique à Versailles vendredi 13 avril. Lors de l'inauguration de la deuxième biennale d'architecture et de paysage, Valérie Pécresse est revenue sur sa défaite.

"J'ai repris mon souffle"

Cette campagne, c'était un "marathon" selon ses mots relevés par Le Parisien. La candidate malheureuse a confié que la défaite qui a suivi a été "très douloureuse car très violente".

"J’en porte toute ma part", a-t-elle déclaré dans cette interview.

"J'ai repris mon souffle. Je suis allée me ressourcer auprès de ma famille, dans la nature, marcher. Ça m’a permis de prendre du recul et de cicatriser des blessures de cette campagne", a-t-elle ajouté, précisant que ses nouveaux projets pour la région lui ont "redonné l’élan indispensable pour me relever".

"Je suis à fond, je me projette dans l'avenir", a déclaré la femme politique lors d'une séance de micros tendus. "En politique, soit on gagne, soit on apprend. On va dire que j'ai beaucoup appris", a-t-elle conclu, comme nous le rapportions ce jour-là.

Plus qu'un million à trouver

L'après, la candidate des LR dit ne pas l'avoir vécu seule. "Je tiens à remercier les dizaines de milliers de Français qui m’ont adressé leur amitié et leur soutien", a-t-elle expliqué. Valérie Pécresse a également pu compter sur leur soutien financier. Sur les cinq millions de dettes qu'elle avait contractés en ne se faisant pas rembourser ses frais de campagne, il lui reste un peu moins d'1 million d'euros à trouver d'ici le 31 mai.

Quelques jours plus tôt, elle refusait le don de Nicolas Sarkozy. L'ancien chef de l'État qui n'a jamais manifesté son soutien pendant toute la campagne lui avait envoyé 2000 euros. "Elle ne demande pas la charité, mais la solidarité et l'amitié. C'est une femme d'honneur", avait alors expliqué l'un de ses proches.

Article original publié sur BFMTV.com