"J'ai une préférence pour Anne Hidalgo": Patrick Kanner, président du groupe PS au Sénat, défend la maire de Paris

Le sénateur Patrick Kanner à Paris le 17 juillet 2019 - THOMAS SAMSON © 2019 AFP
Le sénateur Patrick Kanner à Paris le 17 juillet 2019 - THOMAS SAMSON © 2019 AFP

"C'est désobligeant de dire Anne Hidalgo la Parisienne": le président du groupe socialiste au Sénat Patrick Kanner a défendu dimanche la maire de Paris, probable candidate à la présidentielle, contre les critiques l'accusant d'être déconnectée des territoires.
L'ancien ministre des Sports est l'un des plus fervents soutiens de la candidature de l'édile parisienne, et l'a accompagnée dans plusieurs déplacements en France ces derniers mois.

"On ne peut pas reprocher à quelqu'un qui se prépare à endosser les plus grandes responsabilités de prendre le pouls" du pays, a déclaré Patrick Kanner dans l'émission "Dimanche en politique" sur France 3.

"C'est assez désobligeant de dire 'Anne Hidalgo la Parisienne', ce n'est pas la connaître", a-t-il dit en réponse à une question faisant l'écho de certaines critiques.

Le congrès du PS les 18 et 19 septembre

"On ne va quand même pas lui reprocher d'être la maire de la plus grande ville de France", a-t-il ajouté. En juin 2020, elle a été réélue "brillamment, sur un discours courageux qui ne plaît pas à tout le monde", a salué Patrick Kanner. Pour la primaire interne qui aura lieu pour départager, probablement, Anne Hidalgo et l'ancien ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, "j'ai une préférence pour Anne Hidalgo et j'ai le sentiment que beaucoup de militants partagent ce sentiment".

Patrick Kanner a par ailleurs indiqué qu'il se prononcerait "au dernier moment" sur le candidat qu'il soutiendrait à la tête du PS pour le congrès du parti les 18 et 19 septembre, entre le premier secrétaire sortant Olivier Faure, favori et soutien déclaré d'Anne Hidalgo, et la maire de Vaulx-en-Velin (métropole de Lyon) Hélène Geoffroy.
Il a regretté le timing du congrès du PS, "alors que nous devons nous consacrer pleinement à l'élection présidentielle".

Article original publié sur BFMTV.com