Yahoo Actualités "J'ai plongé dans l'Isère" : un policier raconte avoir sauvé de justesse un homme de la noyade
Un homme a été sauvé de la noyade ce jeudi dans la Drôme grâce à l'intervention d'un policier qui s'est jeté à l'eau afin de le ramener vers la rive.
À quoi s'est jouée la vie d'un homme sauvé in extremis par un policier ce jeudi 23 janvier à Romans-sur-Isère dans la Drôme ? "C'était une question de secondes", assure le major Olivier qui est intervenu pour sauver la vie de cet homme qui était en train de se noyer.
"Soit j'allais à l'eau avec une chance de sauver l'individu qui était en train de se noyer ou alors il coulait et c'était terminé pour lui", raconte-t-il, à nos confrères d'Ici Drôme Ardèche.
"On a jeté la bouée et ça n'a pas marché parce qu'il était trop loin de la berge. Donc voilà, j'ai décidé de me déséquiper, de m'alléger le plus possible et d'aller à sa rencontre pour essayer de le ramener jusqu'à la berge", poursuit le major Olivier. "Je me suis mis en pantalon, chaussettes et un tee-shirt et... j'ai plongé dans l'Isère", se rappelle le policier.
Le policier "assisté" par un pompier
Celui-ci arrive alors à la hauteur de la victime et réussit à lui sortir la tête de l'eau. "Et ensuite, tant bien que mal, j'ai regagné la rive", a déclaré le major Olivier à nos confrères. Le policier est "assisté" par un pompier qui, lui aussi, a plongé dans l'Isère.
"On s'en est sorti tous les trois et on était bien content du résultat parce que c'était pas gagné ! C'était vraiment une question de secondes avant que l'individu se noie !, se félicite-t-il.
Le major Olivier le reconnaît, "il y avait une notion de danger." "Je ne suis pas téméraire, j'ai quand même réfléchi avant d'aller dans l'eau. J'ai été surpris par la puissance du courant", note-t-il.
La victime en état d'hypothermie a ensuite été hospitalisée, mais ses jours ne sont pas en danger. Selon Santé publique France, la noyade est la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans. Mais ce risque "concerne tous les âges", prévient l'organisme sanitaire.
