"J’ai eu un cancer du sein en phase terminale à 31 ans malgré une mammographie claire, voici les quatre signes surprenants que j'aurais aimé ne jamais ignorer"

Jamais elle n’aurait crû à un tel diagnostic. Une infirmière prénommée Kristi Halpin a raconté l’horreur d’avoir appris être atteinte d’un cancer du sein en phase terminale à seulement 31 ans. Et ce, malgré une mammographie sans aucune anomalie effectuée quelques semaines plus tôt. Comme elle l’a confié au Daily mail, elle a ignoré une série de symptômes étranges qui l'ont tourmentée pendant des mois. Mais pour elle, tout cela était dû à de la fatigue, une fatigue qu’elle avait accumulée depuis la naissance de son fils. Mais il n’en était rien. Kristi Halpin était en réalité atteinte de tumeurs mortelles dans les deux seins, la colonne vertébrale, les poumons et les côtes. "J'étais dévastée et terrifiée lorsque l’on m’a annoncé le diagnostic".

Interrogée sur l’évolution de ses symptômes, la trentenaire a expliqué avoir remarqué tout d’abord une perte de poids involontaire. Puis, prise d’une fatigue extrême, elle s’est aperçue de nombreuses "ecchymoses aléatoires" sur ses bras et ses jambes, un phénomène qu’elle attribuait à la brutalité de ses chiens. Mais ce n’est qu’après des maux de dos atroces que la jeune femme a commencé à s’inquiéter.

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Une douleur insoutenable

Elle a donc décidé de consulter un chiropracteur mais rien n’y a fait. La douleur était tellement insoutenable qu’elle ne parvenait même plus à réaliser des gestes du quotidien comme se lever du sol de sa salle de bain. Exaspérée par cette situation qu’elle ne comprenait pas, elle s'est donc rendue aux urgences où les médecins ont effectué des analyses de sang.

Mais là encore, le diagnostic n’était pas clair. Les médecins ont tout d’abord estimé qu’elle souffrait d'un problème de vésicule biliaire et l'ont renvoyée chez elle, lui suggérant de revenir quelques semaines plus tard pour un examen. Seulement voilà : entre-temps, d’autres symptômes inquiétants sont apparus. Kristi Halpin a notamment remarqué un changement étrange dans l’apparence de son mamelon.

Inquiète des possibles causes, elle a donc demandé à faire une mammographie, un examen qui n’a révélé aucune tumeur. Les radiologues lui ont assuré que la bosse qui semblait s’être formée était probablement un kyste. Mais forte d’un sixième sens, elle a demandé l'aide d'un chirurgien spécialisé dans le cancer du sein, qui lui a proposé de faire une biopsie "juste au cas où". Ce n’est que quelques jours plus tard qu’elle put enfin mettre des mots sur ses maux. Et la chute fut brutale. Son cancer du sein, dont elle ignorait l'existence, s’était propagé, l’obligeant à effectuer rapidement des séances de chimiothérapie et de radiothérapie pour réduire les tumeurs et empêcher leur propagation à d'autres parties du corps. Un traitement qui lui permet, pour l’instant, de maîtriser la maladie.

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À noter que les mammographies peuvent parfois laisser passer certaines tumeurs. Cela est particulièrement vrai pour les femmes aux seins denses, où les masses cancéreuses n'apparaissent pas clairement. Pour rappel, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et représente la première cause de décès par cancer chez la femme, d’où l’importance du dépistage et de l’autopalpation.