"J'ai été projeté": le témoignage du policier blessé lors de l'incendie d'une synagogue de l'Hérault
Le policier municipal légèrement blessé après l'incendie d'une synagogue dans l'Hérault s'est confié à la radio RTL ce dimanche 25 août. Le gardien de la paix s'en tire avec "quelques lésions".
"J'ai l'impression d'être dans un film". Le policier municipal légèrement blessé lors de l'incendie de la synagogue de La Grande-Motte dans l'Hérault samedi 24 août a pris la parole auprès de RTL ce dimanche, après sa sortie de l'hôpital.
Pour rappel, celui-ci a été blessé lors de l'incendie des portes du lieu de culte, et l'explosion d'une bouteille de gaz déjà présente sur les lieux, alors qu'il était en mission de sécurisation. "Quand je passe devant la synagogue, en logeant le mur, c'est là où il y a l'explosion", explique-t-il à la radio, avant d'ajouter:
"J'entends le bruit mais c'est dans mon dos. Au-dessus de ma tête, je vois passer des flammes, de la fumée. Puis j'entends un souffle".
"Ça fait une drôle de sensation"
L'homme raconte "l'impression d'être dans un film" lorsque ses pieds "décollent du sol" en raison du souffle. "J'ai été projeté, pourtant je ne suis pas léger. Ça fait une drôle de sensation", plaisante le gardien de la paix.
Une fois au sol, blessé, il cherche à se cacher d'une "deuxième explosion" ou de "quoi que ce soit" d'autre, face à l'inconnu du danger. "J'ai un collègue qui arrive rapidement. Il me soulève. Je sens qu'on me retire mon arme, mon gilet", termine-t-il. Au final, celui qui dit "avoir eu chaud" ne souffre "que" de "lésions".
L'auteur présumé des faits a été interpellé samedi en fin de soirée à Nîmes après plusieurs heures de cavale. Celui-ci a été touché par des tirs du GIGN, après avoir lui-même ouvert le feu lors de l'interpellation. Le suspect principal est toujours hospitalisé, son état ne permet pas à ce stade de l'auditionner longuement.