"J'adorerais faire du jeu vidéo": Thomas Jolly parle de ses projets post-Jeux olympiques
Récompensé lors de la 20e édition des BFM Awards, qui se tenaient ce lundi 13 janvier, le metteur en scène Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies de Paris 2024, s'est confié sur ses futurs projets, six mois après le succès des Jeux Olympiques.
"Je continuerai à faire des spectacles, au théâtre, à l'opéra. Je continuerai à raconter des histoires peut-être au cinéma, à écrire...", a-t-il assuré auprès de BFM Business en marge de la cérémonie.
"J'adorerais faire du jeu vidéo. Je crois aussi que c'est un très puissant objet de culture." Je continuerai parce que j'ai la sensation depuis longtemps que la culture, le spectacle est utile et nous sert à tous et à toutes", a ajouté Thomas Jolly qui s'est vu remettre le BFM Award olympique.
Un "sentiment d'unité et de fierté"
Six mois après les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le directeur artistique des cérémonies d'ouverture et de clôture confie retenir le "sentiment d'unité et de fierté" que les gens ont manifesté tout au long des JO 2024 et encore aujourd'hui.
"Tous les jours dans la rue on m'appelle, on me dit: 'hé merci'. Tout le monde me raconte aussi où il était, avec qui il était. En fait, ce sentiment-là me donne beaucoup d'énergie et d'espoir et redonne aussi cette incroyable force du spectacle", assure Thomas Jolly.
Interrogé devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale, en septembre dernier, le directeur artistique des cérémonies olympiques avait également émis l'idée d'organiser "un grand spectacle offert à la population" comme "héritage" régulier des Jeux de Paris cet été.
Thomas Jolly confiait toutefois à l'AFP en septembre ne pas vouloir retravailler sur les cérémonies des JO d'hiver 2030 attribués aux Alpes françaises. "Là, je vous dirais non. Je n'ai plus d'idées. Est-ce que j'ai envie de refaire des spectacles de cette ampleur? Là, j'ai très envie, bizarrement, d'un petit théâtre de 50 places", avait-il indiqué avec humour.