Le jackpot du patron d'Alcatel relance la polémique sur les «parachutes dorés»

Le patron d'Alcatel-Lucent, Michel Combes, à Paris le 15 avril 2015.

Michel Combes, qui quitte son poste après le rachat du groupe par Nokia, va toucher 13,7 millions d'euros alors qu'il s'était engagé à ne pas réclamer de «gros chèque». Et ce n'est pas le premier.

«Lorsqu’il n’y a pas de résultats, il ne devrait pas y avoir de bonus, bien évidemment…» Réaffirmée le 31 mai par le président du Medef, Pierre Gattaz, dans l’émission Le Supplément de Canal +, la ligne officielle du patronat français en matière de parachute doré vient encore de subir une sacrée entorse. Dans son édition du 30 août, le JDD révèle que le directeur général d’Alcatel-Lucent, Michel Combes, qui quitte son poste suite au rachat de l’équipementier franco-américain par le finlandais Nokia, va toucher le pactole en actions du groupe : 13,7 millions d’euros au total entre stock-options (1 million d’euros), prime de non-concurrence (4,5 millions d’euros) et surtout un «package» de 2,385 millions d’actions à verser entre 2016 et 2018, représentant la coquette de somme de 8,2 millions d’euros. De quoi améliorer l’ordinaire d’une retraite chapeau fixée à 50 000 euros par an «seulement» alors que le patron opérationnel d’Alcatel touchait un salaire annuel de 1,2 million d’euros. D’autant qu’à 53 ans, Michel Combes va évidemment continuer à travailler. Il a déjà trouvé un nouveau poste sans doute bien payé : le patron d’Altice, Patrick Drahi, (actionnaire de Libération) devrait lui confier le 1er septembre la présidence de l’opérateur télécoms Numéricable-SFR

«Je ne souhaitais pas d’indemnités»

Ces informations ont été confirmées sans complexes par le président d’Alcatel-Lucent en personne, Philippe Camus arguant dans les colonnes du JDD que «Michel Combes a réalisé un travail exceptionnel et assuré la pérennité de l’entreprise», et «que ces rémunérations sont convenables, équitables et appropriées au redressement qu’il a opéré». Ce parachute cousu d’or de près 14 millions d’euros est pourtant difficile à justifier. Car le même Michel Combes s’était (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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