Jack the Rabbit, un très chaud lapin

Ça va ça vient. «Sex and the City» adopte l’animal en silicone et en fait la pub. Un vibrant succès.

A l’avant, deux minuscules oreilles de lapin d’apparence inoffensive. A l’arrière, un membre phallique surmonté d’une tête pivotante au cœur de laquelle roulent de petites perles.

La bête à deux têtes rose pâle s’appelle Jack the Rabbit. Le nouvel ami des femmes - un mélange de polyvinyle, silicone et latex - aurait, d’après la pub, les avantages d’un partenaire masculin - les défauts en moins : pas d’odeur, pas de bactéries sexuellement transmissibles et surtout une disponibilité à toute heure pour donner du plaisir. Lui, au moins, sait faire deux choses à la fois : d’une simple pression du pouce, il provoque stimulations vaginale et clitoridienne synchronisées, dit la notice.

En ce début des années 2000, c’est la coqueluche des godemichés. Il a eu droit à ses quarante minutes de gloire : un épisode de la série d’HBO Sex and the City diffusé en 1998, intitulé le Lièvre et la Tortue. Charlotte, trentenaire tradi rougissante, y achète son premier gode pour 40 heureux dollars… Et refuse de sortir de chez elle pendant deux jours, préférant la compagnie de son jouet que celle de ses amants peu satisfaisants. Les jeunes urbaines ont déjà pris l’habitude de s’inspirer de la série : l’objet designé par California Exotic Novelties devient un best-seller. Le lapin, pas la pine.

Magali, 24 ans (1), raconte en avoir plusieurs à portée de main dans sa chambre : c’est «la garantie d’un orgasme facile en moins de cinq minutes». Pour Morgane, l’efficacité de son compagnon de plastique a rendu son copain jaloux : «Je l’ai délaissé au début de notre relation, mais au bout de six mois, la partie avec les piles avait rouillé…» Le combat homme-machine entre dans une nouvelle dimension. Basique, classique, le rabbit devient «la petite robe noire» des sex-toys.

«L’idée du lapin remonte pourtant aux années 90. Les premiers modèles étaient japonais. Or, dans ce pays, il était interdit de (...)

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