"J’ai pu blesser des gens..." : Thomas Sotto revient sur la "violence inouïe" des critiques d’anciens collaborateurs de Télématin

"De l'irrespect", "des colères froides", "de l'irrespect, des colères froides", "un animateur dont tout le monde avait peur", "une pression constante"... Visé par une enquête de Télérama intitulée À Télématin”, la méthode Thomas Sotto contestée, l'ancien acolyte de Marie Portolano a vu d'anciens collaborateurs de Télématin dépeindre un portrait peu flatteur de lui. " Thomas, c'est la parole divine. Ils sont tétanisés devant lui. Ce ne sont pas ses choix qui sont remis en question, mais ses manières" ou encore "On écoute l'empereur donner ses avis et tirer à boulets rouges. Il humilie, c'est dégradant", peut-on lire parmi les témoignages.

Deux mois après l'affaire, l'animateur qui a quitté la matinale de France 2 pour rejoindre RTL, confie avoir été heurté par ces mots. "Du point de vue personnel, intime, ça a été d’une violence inouïe”, explique-t-il dans une interview avec l’AFP et notamment reprise par TV5 Monde. S'il assume de ne pas être “parfait”, il se défend : "Une quotidienne, c’est beaucoup de pression, c’est une lessiveuse, une machine de stress pour tout le monde". Rappelant qu'à son arrivée sur la Deux "on a changé beaucoup de choses, on n’a pas gardé tout le monde", il glisse : "Ce qui est à l’origine de certaines rancœurs".

Thomos Sotto revient sur son départ de Télématin

Avant de reconnaître : "Je ne suis pas parfait. Est-ce qu’une ou deux fois, j’ai pu blesser des gens ? Peut-être. Mais ce n’est pas du tout une généralité". Estimant que les différents témoignages à son encontre "ne reflètent pas la réalité", il dit les avoir "trouvés extrêmement blessants et très injustes". "Ma porte est toujours ouverte, donc je m’étonne de la méthode qui consiste à aller raconter des choses sous couvert d’anonymat", poursuit le journaliste.

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