"J’ai levé la main sur mon ex-conjointe": Fernand Lopez reconnaît des violences conjugales après les accusations de Cédric Doumbé

Fernand Lopez a sans doute connu de meilleurs samedis soirs. Présent au Zénith de Paris pour la grande soirée du PFL (sur RMC Sport), l'entraîneur-manager a vu son poulain Jordan Zebo, membre de sa MMA Factory, se faire "éteindre" en moins de dix secondes par Cédric Doumbé, sous les yeux de plusieurs milliers de spectateurs parmi lesquels Kylian Mbappé. Un Cédric Doumbé qui, quelques instants après sa victoire éclatante, a pris le micro dans la cage pour narguer "celui qui frappait son ex-femme", avant de développer son propos et de clairement accuser Fernand Lopez de violences conjugales en zone mixte. Des accusations... parfaitement fondées.

"Mon geste est inexcusable"

Dans une interview au Parisien ce dimanche, Lopez reconnait une condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales, il y a cinq ans. "Un jour, j’ai commis ce geste. Le geste que je regrette le plus de toute ma vie. J’ai levé la main sur mon ex-conjointe, une gifle, ça a été une catastrophe", confie cette figure du MMA français.

Et d'ajouter: "Mon geste est inexcusable. Un être humain, un homme ne lève pas sa main sur une femme. C’est injustifiable de dire quoi que ce soit. Je suis allé au commissariat et j’ai reconnu avoir giflé ma femme. Je ne le dis pas pour excuser ce que j’ai fait, mais j’ai connu des moments de colère dans mon couple, ce qui a mené mon ex-compagne à porter la main sur moi et sur ma fille aînée, qui n’est pas la sienne."

"Ils ont eu une liaison, mais ce n'est pas la tromperie qui a mené aux violences"

S'il dit ne pas vouloir minimiser les faits, et ne pas se chercher d'excuses, Fernand Lopez regrette toutefois cette prise de parole de Cédric Doumbé, alors qu'il "essaie de reconstruire une vie de coparentalité" avec cette ex-compagne, mère d'une de ses filles. Lopez précise par ailleurs que Cédric Doumbé entretenait une relation intime avec elle. "Mon ex est diététicienne, je l’ai présentée à Cédric, comme à tous mes athlètes. Ils ont eu une liaison, ils couchaient ensemble pendant mes voyages aux États-Unis, raconte-t-il. Mais ce n’est pas la tromperie qui a mené aux violences."

Estimant avoir "payé ce qu'il devait à la société", Fernand Lopez assure être aujourd'hui "un autre homme". "Je serai qualifié comme quelqu’un de violent pour le reste de mes jours, conclut-il. Il n’y a pas plus lourde condamnation que celle que je me suis infligée à moi-même, celle d’avoir été un homme qui a été violent avec sa femme. On se sent comme une merde."

Article original publié sur RMC Sport

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