J.D Vance, colistier de Trump, a surtout parlé de sa mère et de sa grand-mère pour son premier discours
ETATS-UNIS - L’importance de la famille. Le colistier de Donald Trump, J.D. Vance, a tenu à se présenter à l’Amérique, lors de la convention républicaine mercredi 17 juillet. Pour attendrir son auditoire, il a servi une série d’anecdotes personnelles sur sa mère qui a arrêté de boire de l’alcool et de se droguer, et sa grand-mère très portée sur les armes à feu.
Ce sénateur au profil atypique, qui a vécu une enfance pauvre dans un Ohio marqué par les fermetures d’usine et la toxicomanie, a convoqué le souvenir de sa « Mamaw », qui l’a élevé, pour affirmer ses valeurs face aux milliers de partisans présents.
« J’avais un ange gardien à mes côtés. C’était une vieille femme qui pouvait à peine marcher, mais elle était dure comme la pierre », a-t-il raconté, après avoir été formellement investi comme candidat à la vice-présidence des États-Unis.
« 19 armes de poing chargées »
Lorsqu’elle est décédée en 2005, « nous avons trié toutes ses affaires » et « nous avons trouvé 19 armes de poing chargées », a-t-il expliqué.
« Elles étaient cachées partout dans sa maison, sous son lit, dans son placard, dans le tiroir à argenterie », a-t-il poursuivi, tout sourire. « Cette vieille femme frêle s’assurait que, où qu’elle soit, elle ait à portée de main tout ce dont elle avait besoin pour protéger sa famille. »
« C’est pour cela que nous nous battons. C’est cela l’esprit américain ! », a-t-il conclu, en s’attirant une ovation appuyée de la foule, qui s’est mise à scander : « USA ! USA ! »
« Je t’aime, maman »
Dans un autre moment d’émotion, J.D. Vance a également rendu hommage à sa mère, une ancienne toxicomane, qui était présente dans le public, souligne le Wall Street Journal.
Il a assuré que Donald Trump représentait de nombreux Américains, dont « des mères célibataires comme la mienne, qui ont lutté contre l’argent et la toxicomanie, mais n’ont jamais abandonné ».
« Et je suis fier de dire que ce soir, ma mère est là, sobre et clean depuis 10 ans. Je t’aime, maman », a-t-il déclaré face au public et sa mère en larmes, assise au côté de la famille de Donald Trump.
« Être au service de Wall Street, c’est fini »
Lors de son discours, le sénateur appelé l’Amérique à « choisir une nouvelle voie », qui place les travailleurs en son centre. « Être au service de Wall Street, c’est fini mesdames et messieurs, nous allons nous engager pour les travailleurs », a lancé le sénateur de l’Ohio, un ancien bastion de l’industrie américaine.
« Importer de la main-d’œuvre étrangère, c’est fini. Nous allons nous battre pour les citoyens américains, leurs emplois et leurs salaires », a-t-il promis.
Sans nommer Kiev directement, il s’est par ailleurs engagé mercredi à veiller « à ce que nos alliés partagent le fardeau du maintien de la paix dans le monde ».
Ceci avant de se lancer dans une longue tirade anti-immigration, accusant les démocrates d’avoir « inondé ce pays de millions d’immigrants clandestins ».
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