"J'étais en train de faire le con": Gims regrette sa vidéo contre la "bonne année"

Le rappeur Gims à Cannes, le 20 novembre 2021, à l'occasion des NRJ Music Awards - Valery HACHE © 2019 AFP
Le rappeur Gims à Cannes, le 20 novembre 2021, à l'occasion des NRJ Music Awards - Valery HACHE © 2019 AFP

Trois semaines après la polémique, Gims sort du silence. Le chanteur s'excuse ce dimanche dans les colonnes du JDD pour sa vidéo polémique où il demande à ce qu'on arrête de lui souhaiter la bonne année pour des questions religieuses.

"Cette vidéo, je la regrette totalement", confie-t-il. "C'était un ovni, je ne communique pas comme ça habituellement. Je ne voulais pas blesser des gens. La foi, ça relève de l'intime. Il ne faut pas que les réseaux sociaux soient un tremplin pour parler de ça. Ça ne change en aucun cas mes relations avec mon public, animiste, ­bouddhiste, catholique, musulman..."

"Ça m'a fait peur"

"Cette vidéo a été faite avec spontanéité, tard le soir. Je suis vraiment désolé", ajoute-t-il encore. Il reconnaît une erreur, et rejette sa faute sur sa fatigue ce soir-là: "J'étais fatigué, je venais de regarder plein de snaps pour le Nouvel An. J'étais en train de faire le con."

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A l'approche de l'élection présidentielle, le chanteur reconnaît avoir eu "peur" d'être récupéré: "Quand j'ai vu ma tête partout, sur toutes les chaînes, oui, ça m'a fait peur. Je n'arrivais pas à dormir."

Début janvier, le chanteur a lancé sur Instagram: "Les muslims (musulmans, ndlr), on a la même conviction, arrêtez avec cela. [...] S’il vous plaît avec les 'bonne année', 'Nouvel An', laissez-moi, vous savez bien que je n’ai jamais répondu à ça, et vous continuez à m’en envoyer jusqu’en janvier, février."

Des propos qui avaient fait réagir plusieurs personnalités politiques dont Éric Zemmour et Valérie Pécresse, dont il réfute être un des soutiens: "Je ne soutiens pas Valérie Pécresse (...) Je soutiens sa démarche, en tant que présidente de la Région Île-de-France, pour les jeunes talents (...) Les gens pensent que j'appelle au vote, alors que je n'ai pas la nationalité française. Moi-même je ne peux pas voter!"

Article original publié sur BFMTV.com