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A Jérusalem, Trump se pose en faiseur de paix au Proche-Orient

Donald Trump devant le mur des Lamentations, lundi à Jérusalem.

En visite protocolaire, le président américain préparerait une initiative visant à remettre sur leurs rails les négociations pour la résolution du conflit israélo-palestinien, embourbées depuis 2014.

Donald Trump a été reçu avec chaleur après l’atterrissage de son Boeing à l’aéroport de Tel-Aviv. Sous le regard de centaines de journalistes, le président de l’Etat Reuven Rivlin et Benyamin Nétanyahou lui ont longuement serré la main avec force sourires pendant que les membres du gouvernement faisaient tapisserie. Signe de l’entente entre les deux pays, Trump a, dès sa descente d’avion, donné l’accolade à Nétanyahou en l’appelant «my old friend». Quant au Premier ministre israélien, il a oublié le protocole pour donner du «Donald» et du «Melania» à ses hôtes de marque.

Ces signes d’amitié convenus annoncent cependant autre chose qu’une visite protocolaire entrecoupée d’un arrêt devant le mur des Lamentations – la première d’un président américain en exercice – et de quelques discours cousus de fil blanc. En fait, les commentateurs israéliens et palestiniens sont persuadés que même si Nétanyahou n’en dit mot et s’il a interdit à ses ministres d’évoquer le sujet, sauf de manière elliptique, Trump prépare une initiative visant à remettre sur leurs rails les négociations de paix israélo-palestiniennes embourbées depuis 2014. Quitte à forcer la main des deux protagonistes du dossier : «Nous ne pouvons y arriver qu’en travaillant ensemble. Il n’y a pas d’autre solution», a-t-il d’ailleurs mis en garde.

Facilités économiques

«Rien n’est encore acquis mais l’affaire est effectivement en cours», reconnaît un cadre du Fatah et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), rencontré à l’American Colony, un palace de Jérusalem-est (la partie arabe de la ville) où l’on dépense en une heure ce qu’un ouvrier palestinien gagne en un mois. «Grosso modo, Trump voudrait que la reprise du processus de paix ait lieu dans les prochaines semaines ou au début de l’automne. Il souhaite (...)

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