Jérémy Florès : au paradis en famille

Confiné avec sa compagne et sa fille À Tahiti, le champion de surf a commencé par déprimer. Puis il a bien fallu s’y faire !

Un coin de paradis pour élire domicile. A défaut de pouvoir vivre sur l’eau, Jérémy a décidé de s’en approcher le plus possible. Le lagon est l’extension de son jardin. Parties de cache-cache entre les palmiers, baignades avec les poissons, courses improvisées sur le sable : quand il ne surfe pas, c’est avec sa fille, Hinahei, et sa compagne, Hinarani de Longeaux, Miss Tahiti 2012, qu’il occupe ses jours. Une vie de Robinson Crusoé pour un enfant des îles, né à La Réunion. Depuis qu’il a commencé le surf, à 3 ans, la vie de Jérémy Florès suit le chemin de l’océan. Au fil de l’eau, il s’est construit une solide carrière : champion d’Europe junior, champion du monde QS, 1er du Billabong Pipe Masters à Hawaii, 1er du Quiksilver Pro France à Hossegor… Les titres s’enchaînent.

En 2007, à 19 ans, alors qu’il devient Rookie of the Year, le meilleur débutant sur le tour, Kelly Slater, le numéro un mondial, dit de lui : « Il surfe mieux que moi à son âge. » Quiksilver devient son sponsor. Mais il n’y a pas que son talent qui est remarqué. Ses frasques aussi. Jérémy est un impulsif, une « grande gueule », de son propre aveu. Quitte à s’attirer des ennuis : « Le petit Français qui débarque parmi les Anglo-Saxons et bat les meilleurs, forcément, ça ne plaît pas à tout le monde, plaide-t-il. J’ai souvent été victime de partis pris, notamment dans les notations. Alors en 2014, en Afrique du Sud, j’ai pété les plombs. Je suis monté dans la tour des juges et j’ai tout cassé. » Repenti, il confesse que « c’était une erreur »…

Derrière la carte postale, un entraînement impitoyable

Afrique du Sud, Fidji, Hawaii, Australie, Brésil… les compétitions se déroulent dans des décors de rêve. Derrière la carte postale, pourtant, se cache une(...)


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