Publicité

IVG : la France progresse, mais peut mieux faire

Une jeune fille dans une chambre réservée aux IVG médicamenteuses d’un centre de planification familiale, à Paris, en 2012.

Le Haut Conseil à l'égalité liste aujourd'hui les efforts accomplis en trois ans dans l'accès à l'information sur l'avortement, mais espère l'accès réel à ce droit mieux conforté.

Quarante-deux ans jour pour jour après la promulgation de la loi Veil dépénalisant l’avortement, ce droit des femmes à disposer de leur corps est-il solide, garanti, évident ? Oui, d’importants progrès ont été accomplis ces trois dernières années, souligne aujourd’hui le Haut Conseil à l’égalité (HCE), qui propose de sécuriser encore davantage ce droit fragile auquel une femme sur trois a recours dans sa vie et d’en faciliter l’accès via une série de recommandations.

À lire aussi Le parcours accidenté de la loi Veil

On attaque par les bons points. D’abord, bravo à la loi d’août 2014 pour l’égalité réelle entre les hommes et les femmes, qui a supprimé l’indécente notion de «détresse», posée comme condition de recours à une IVG. Merci à la loi de janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, qui a envoyé bouler le délai de réflexion de sept jours, jusque-là obligatoire entre les deux premières consultations. Le Haut Conseil et les femmes peuvent enfin se réjouir d’un programme national d’actions pour l’accès à l’IVG lancé en 2015 par la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Etrenné en 2013, le site Ivg.gouv.fr, amélioré dans le cadre du plan, figure désormais en résultat sur les principaux moteurs de recherche pour la requête «IVG». 65 000 Françaises et Français en quête d’informations fiables le consultent désormais tous les mois. Une autre réussite ? Le numéro unique d’information (0800 08 11 11), anonyme, gratuit, accessible 6 jours sur 7 et géré par le Planning familial, recueille lui aussi une large audience : 2 000 appels par mois en moyenne. Enfin, une proposition de loi visant à sanctionner les sites qui trichent sur leur identité d’anti-IVG (délit d’entrave) est en cours d’examen au Parlement, comme une dernière pierre à ajouter au dispositif (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Pisani-Ferry parti chez Macron, Hollande recase son conseiller Michel Yahiel
Tromelin: le projet de loi sur l’accord de cogestion repoussé
Emploi : selon El Khomri 70% des nouveaux métiers viennent du numérique
Les Néerlandais donneront le coup d’envoi des «super élections»
Pécresse veut faire de la Seine un axe de déplacement pour les Franciliens