IVG, droits LGBT+... Le Planning familial s'inquiète suite à la nomination du gouvernement Barnier
Leur réaction a été particulièrement rapide. Quelques heures seulement après la nomination du gouvernement Barnier le Planning familial a exprimé, dans un communiqué de presse publié ce lundi 23 septembre, ses inquiétudes face à des "positions rétrogrades et réactionnaires" de ses nouveaux membres.
Le réseau a, par ailleurs, attiré l'attention sur la nécessité de créer un "Ministère de plein exercice" sur les droits des femmes, réclamant, par la même, la mise à disposition d'un budget dédié.
La crainte d'un "gouvernement ultra conservateur"
"Nous dénonçons en particulier la présence de ministres qui se sont engagé·es ou ont voté contre le droit à l’IVG dans la constitution ou contre le mariage pour tous·tes, une régression sans précédent".
La présidente du Planning familial Sarah Durocher, invitée de France info ce mercredi 25 septembre, a eu l'occasion de revenir plus en détails sur ces craintes.
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Aux annonces faites par le nouveau Premier ministre Michel Barnier dimanche soir considérant que l'IVG ou encore que les droits LGBT+ étaient des "droits acquis" assurément "préservés" par les ministres, Sarah Durocher a opposé quelques doutes.
"Ça m'interroge", ajoute-t-elle sur l'antenne de France info avant de mettre en garde: "On va faire des propositions pour améliorer l'accès, et on va voir ce que vont faire les politiques dans ce sens-là".
"Le procès des violeurs de Mazan suscite un émoi sans précédent. Chacun·e prend la mesure du besoin urgent que les victimes de violences puissent déposer plainte sans crainte et appréhension, et de la nécessité de lutter réellement contre la culture du viol", précise le Planning familial.
Dans son communiqué, le Planning familial a également appelé les Français à se mobiliser, le 19 octobre prochain, en soutien aux victimes de violences sexuelles.