IVG dans la Constitution : Dupond-Moretti assure qu'il n'y a "aucune crainte" concernant la clause de conscience

La France, à rebours de nombre de pays où le droit à l'avortement recule, va devenir lundi le premier pays à inscrire explicitement dans sa Constitution l'interruption volontaire de grossesse.

IVG dans la Constitution : Dupond-Moretti assure qu'il n'y a "aucune crainte" concernant la clause de conscience

"On ne va pas violer les consciences". L'inscription de l'IVG dans la Constitution "ne rend absolument pas" caduque la clause de conscience des professionnels de santé, a assuré le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, dimanche 3 mars sur Radio J.

"Le médecin qui ne voudra pas (pratiquer une IVG) aura évidemment le droit et la liberté de ne pas vouloir. On ne va pas violer les consciences. Et ça, c’est d’ores et déjà garanti par le Constitution", a affirmé le garde des Sceaux, rappelant que "la liberté de conscience est déjà constitutionnelle".

"Un texte historique"

"On est sur des questions sociétales et il faut respecter les convictions des uns et des autres", a-t-il ajouté. "Il n'y a aucune crainte, ni pour les médecins, ni pour les sages-femmes".

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La France, à rebours de nombre de pays où l'avortement recule, va devenir lundi le premier pays à inscrire explicitement dans sa Constitution l'interruption volontaire de grossesse. "Il ne faut pas attendre qu'un droit soit réellement menacé pour le protéger", a estimé Eric Dupond-Moretti.

"C'est une protection que l'on doit aux femmes", a-t-il dit.

"Je suis très heureux que demain, nous allions au Congrès et que nous portions ce texte dont j’ai la faiblesse et l’immodestie de penser qu’il est un texte historique", a insisté le ministre de la Justice.

Article original publié sur BFMTV.com

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