Italie : comment l’extrême-droite assombrit les perspectives économiques du pays

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Comme attendu, Giorgia Meloni et son parti de la droite radicale Fratelli d’Italia sont arrivés en tête du scrutin législatif du dimanche 25 septembre. Le prochain gouvernement aura désormais la lourde tâche de rassurer ses partenaires quant à la conduite des réformes économiques en cours en Italie , ainsi que le respect des engagements et de leurs échéances.

La mise en œuvre rapide et effective des réformes structurelles en place sera une garantie de crédibilité pour attirer des investisseurs étrangers et limiter les risques d'attaque spéculative sur la dette du pays comme en juin 2022, mais aussi assurer le versement de l'aide financière européenne dont la péninsule est aujourd'hui la principale bénéficiaire au titre du plan de relance.

L'un des éléments phares du bilan de l'ex-premier ministre Mario Draghi, qui a démissionné fin juillet faute de soutien au parlement, reste en effet la mise en place du Plan national de relance et de résilience (Piano nazionale di ripresa e resilienza, ou PNRR). Ce plan, approuvé en juillet 2021, représente quelque chose d'exceptionnel au regard de l'histoire économique de l'Italie de ces 30 dernières années : son montant total, entre les financements européens et les ressources nationales, s'élève à plus de 220 milliards d'euros dont environ 191 par l'Union européenne, soit près de 14 % du produit intérieur brut sur une durée de cinq ans.

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