Italie: Giorgia Meloni écarte des policiers du palais Chigi par crainte de fuites

Selon le célèbre quotidien centriste La Stampa, suite à la démission du ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano, empêtré dans une affaire d’adultère avec une de ses présumées conseillères, Maria Rosaria Boccia, à qui il pourrait avoir confié des informations sur des sujets sensibles, la Première ministre a perdu confiance en des policiers chargés de la sécurité du siège du gouvernement.

Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir

Profondément irritée par les révélations sur la relation extra-conjugale entre l’ex-ministre de la Culture et une femme d’affaires, influenceuse, qui l’a accompagné dans divers déplacements officiels, ce qui laisse supposer qu’elle aurait pu avoir des informations réservées, la cheffe du gouvernement a décidé d’écarter de l’étage où se situe son bureau des policiers en charge de la sécurité au palais Chigi.

« Meloni craint des complots et des fuites : retirez la police du bureau du palais Chigi », titre La Stampa. Giorgia Meloni n’aurait plus confiance qu’en ses hommes d’escorte. Le service de presse du gouvernement dément tout changement de dispositif de sécurité. « Seule la présence d’un policier en service dans l’ascenseur serait remise en question », affirme-t-il.

« Syndrome du bunker »


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