Italie: Donnarumma réagit à la mise à l'écart de Tonali et Zaniolo à cause d'une affaire des paris sportifs
Le gardien de but et capitaine de l'Italie Gianluigi Donnarumma a reconnu vendredi que la Nazionale avait vécu "des heures difficiles" après les départs jeudi de Sandro Tonali et Nicolo Zaniolo au coeur d'une enquête sur des paris sportifs illicites.
"Cela a été des heures difficiles, nous sommes proches de Zaniolo et de Tonali d'un point de vue humain et sportif", a déclaré le gardien du Paris SG sur la chaîne de télévision Sky Sport. "Cela nous fait mal au coeur de perdre deux garçons qui peuvent nous apporter beaucoup. On est en train de créer un bon groupe, mais on reste proches d'eux", a-t-il poursuivi. Trois joueurs, dont Tonali, passé de l'AC Milan à Newcastle cet été, et Zaniolo, qui a quitté la Roma pour Aston Villa en juillet, ont été entendus ces derniers jours par la police pour avoir participé à des paris sportifs illicites. Des enquêteurs se sont présentés jeudi après-midi à Coverciano, le centre d'entraînement de l'équipe d'Italie près de Florence, pour notifier à Tonali et Zaniolo qu'ils faisaient l'objet d'une enquête et pour les auditionner.
"Toute l'équipe n'a pas aimé ces évènements"
À la suite de cet interrogatoire, les deux joueurs ont quitté le rassemblement de la Nazionale, car ils n'étaient pas "en état de faire face aux engagements des jours à venir", avait expliqué la FIGC. L'Italie, 2e du groupe C des qualifications à l'Euro-2024, affronte Malte samedi à Bari et se rend trois jours plus tard à Wembley pour défier le leader, l'Angleterre.
"Ce qui s'est passé ne doit pas nous impacter, il faut rester concentrés sur ce qui se passe sur le terrain. Nous sommes professionnels, il va falloir tout donner", a espéré Donnarumma. Le sélectionneur italien Luciano Spalletti a confirmé que son équipe avait mal vécu l'arrivée des policiers et le départ de Tonali et de Zaniolo. "Toute l'équipe n'a pas aimé ces événements, mais elle continue de penser à ses deux coéquipiers (...) Il est juste de les aider si on peut les aider", a-t-il ajouté. "Mais la justice doit faire son travail. S'il y a eu des infractions commises, il faut en payer les conséquences", a conclu l'ancien entraîneur de Naples.