ITALIE. Berlusconi, "inconscient ou malade" ?

Silvio Berlusconi

Il n’a pas résisté à l’appel de la forêt, la forêt étant en l’occurrence la scène électorale. Samedi 8 Décembre, Silvio Berlusconi a donc en fait ouvert la campagne pour les législatives de mars 2013.

Ses thèmes ? L’Europe qui pèse sur le destin de l’Italie et dont il faut réduire l’importance. La rigueur, qui coûte cher aux Italiens surtout avec les nouveaux impôts du gouvernement Monti, dont la taxe sur la résidence principale est la meilleure illustration. Même si elle a rapporté cette année 12 milliards aux caisses exsangues de l’Etat.

Mais les caisses de l’Etat n’ont jamais été la préoccupation numéro un du Cavaliere, qui il y a à peine 13 mois continuait à dire que "tout (allait) bien pour l’Italie", que "le pays se (portait) à merveille" et que les Péninsulaires se tiraient mieux que les autres de la crise puisque "les restaurants (étaient) pleins et les avions bondés".

Et ce au moment même où le fameux "spread" frôlait dangereusement les 600 points, où le chômage était à deux chiffres, et où la crédibilité internationale de l’Italie était à zéro , tandis que les chancelleries occidentales se gaussaient du Premier ministre italien, y compris en public.

Berlusconi, qui semblait avoir opéré un début de prise de conscience le 11 novembre 2011, en acceptant de battre en retraite du Palazzo Chigi au profit d’un leader "technicien", a donc décidé d’enterrer l’expérience Mario Monti en surfant sur le mécontentement de la population qui a vu s’abattre sur elle plan (...)

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