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Israël: un deuxième extrémiste juif arrêté

Des soldats israéliens au poste de surveillance d'Achiya, près du village palestinien de Duma où une maison a brûlé la semaine précédente provoquant la mort d'un bébé.

Le Shin Beth a annoncé l'arrestation d'un deuxième individu après celle de Meïr Ettinger à la suite de l'incendie criminel qui a coûté la vie à un bébé palestinien en Cisjordanie vendredi dernier.

Un deuxième extrémiste juif a été arrêté mardi à la suite de l’incendie criminel qui a coûté la vie vendredi à un bébé palestinien en Cisjordanie occupée, a annoncé le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien. «Un deuxième individu, Eviatar Slonim, a été arrêté pour appartenance à une organisation extrémiste», a affirmé une porte-parole sans donner d’autres précisions sur les soupçons pesant sur lui.

Selon la radio militaire, cet homme était interdit par les autorités israéliennes d’entrer en Cisjordanie et à Jérusalem en raison de ses activités extrémistes, comme Meïr Ettinger, une figure de l’extrémisme juif, arrêté lundi et dont la garde à vue a été prolongée mardi. Ces deux arrestations sont présentées comme la preuve de la détermination des autorités à combattre les groupes de la droite la plus extrême.

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La deuxième chaîne de télévision israélienne a par ailleurs indiqué que le bureau du procureur général Yéhuda Weinstein avait donné mardi son feu vert au placement en détention administrative de trois extrémistes juifs. Pour être appliquée, cette mesure doit encore validée par le ministre de la Défense Moshé Yaalon, a ajouté la télévision.

Le gouvernement avait autorisé dimanche l’application à des extrémistes juifs de la procédure de la détention administrative, qui n’était jusqu’à présent appliquée qu’aux Palestiniens. Cette mesure, héritée du mandat britannique sur la Palestine, permet de détenir des personnes sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables. Elle peut désormais être appliquée à des juifs si les preuves accumulées contre les suspects ne sont pas suffisantes pour une procédure judiciaire normale ou s’ils refusent de parler durant les (...)

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