"Israël veut la paix": Benjamin Netanyahu dénonce depuis le siège de l'ONU les "calomnies" contre son pays

C'est une prise de parole qui était attendue. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est exprimé depuis le siège de l'ONU, à New York, ce vendredi 27 septembre dans un contexte de conflit entre l'État hébreu et le Liban.

Le chef d'État a été hué au moment de sa prise de parole, alors que de nombreux diplomates, dont les représentants de l'Iran, ont quitté la salle. Benjamin Netanyahu a notamment dénoncé "les calomnies" contre Israël.

"Israël cherche la paix, Israël veut la paix, Israël appelle la paix", a déclaré le Premier ministre israélien.

Alors que son pays intensifie ses frappes contre le Hezbollah au Liban, le Premier ministre israélien a prévenu l'Iran, soutien du mouvement libanais : "Si vous nous frappez, nous vous frapperons." Il n'y a "aucun endroit en Iran" qu'Israël ne peut atteindre, a prévenu le Premier ministre de l'État hébreu.

Le Hamas est presque éradiqué, selon Netanyahu

Benjamin Netanyahu a aussi évoqué le programme nucléaire iranien. "L'Iran veut transformer en arme ses capacités nucléaires. Pour la sécurité de vos pays, de toute la planète, nous ne devons pas les laisser faire", assure-t-il devant les Nations unies.

Le représentant israélien a aussi indiqué que Tsahal a détruit 23 des 24 bataillons du Hamas dans la bande de Gaza. L'armée s'attache désormais à "détruire le reste des infrastructures terroristes" et cherche à libérer les otages toujours détenus. Le chef d'État israélien a affirmé que son pays fait face à "de fausses accusations de génocide" à Gaza, alors que le Hamas cherche à mener un "génocide contre eux (Israël)". Il juge "absurdes" les accusations d'une famine organisée par Israël à Gaza.

Concernant les frappes israéliennes sur le Hezbollah au Liban, Israël continuera jusqu'à ce que "tous" les objectifs soient atteints, dit Netanyahu. "Tant que le Hezbollah choisit la voie de la guerre, Israël n'a pas d'autre choix, et Israël a le droit de mettre fin à cette menace et de faire revenir ses citoyens chez eux en sécurité", a-t-il déclaré. Une référence aux 60.000 Israéliens qui ont fui le pays, du fait des roquettes tirées par le Hezbollah depuis près d'un an.

"Je vous le dis, jusqu'à ce qu'Israël, jusqu'à ce que l'Etat juif, soit traité comme les autres nations, jusqu'à ce que marécage antisémite soit asséché, l'ONU sera considérée par les gens justes comme rien de plus qu'une farce méprisante", a-t-il lancé à la fin de sa prise de parole à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU.

Article original publié sur BFMTV.com