Israël: véritable imbroglio politico-juridique au sein de la police nationale

AFP - JACK GUEZ

Le ministre Itamar Ben Gvir, chef du parti d'extrême droite Force juive, limoge le chef de la police de Tel-Aviv, trop mou à son avis. La procureure générale gèle la décision jusqu'à nouvel ordre. La situation n’est donc pas claire.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

La réforme du système judiciaire n’est pas encore adoptée en Israël, mais le pays se trouve déjà en pleine crise constitutionnelle. Premier épisode : le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, démet de ses fonctions le chef de la police de Tel-Aviv, Amihai Eshed. Il n’avait pas la main assez forte dans la répression des manifestations et ne suivait pas les directives de Ben Gvir. Il est nommé à la tête de la division de la formation de la police nationale.

Une heure plus tard, éclate une fusillade en plein Tel-Aviv. C’est Eshed qui dirige les opérations. Mais ce vendredi matin, Gali Baharav-Miara, la conseillère juridique du gouvernement et cheffe du parquet, ordonne de suspendre la procédure de destitution et s'affirme inquiète quant à la légalité et au contexte de cette décision. Amihai Eshed reste en place jusqu’à nouvel ordre, proclame-t-elle.

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