Israël : mais qui arrachent les affiches des otages israéliens en France ?
Vous les voyez sur les murs des grandes villes occidentales. Avec leurs bandes rouges sur lesquelles on peut lire « kidnappée », « kidnapped » ou encore « entführt ». Elles rappellent que plus de deux cents otages, de tous âges, dont certains sont Français, sont détenus à Gaza par le Hamas après avoir été enlevés le 7 octobre dernier lors de l'attaque terroriste la plus meurtrière depuis le 11 septembre 2001.
Placardées à l'initiative de jeunes gens, ces affiches sont là pour lutter contre l'oubli dans cette société où une émotion en chasse si vite une autre. Elles sont comme un rappel de ce qu'ont commis, contre des populations civiles, les terroristes du Hamas en territoire israélien ce 7 octobre. Les témoignages des survivants comme de ceux qui sont chargés du ramassage des corps et de leur identification sont effroyables et renvoient, nécessairement, aux descriptions des pogroms qui accompagnent l'avancée allemande sur le front de l'Est, comme celui de Jedwabne le 10 juillet 1941 quand des centaines de juifs étaient massacrées par la population polonaise du village, battus à mort, les femmes violées, les enfants fracassés contre les murs, les gens brûlés vifs.
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