Comment Israël s'est imposé en tant que «cyberpuissance»

AP - Dan Balilty

Le scandale Pegasus et le projet Storykillers ont récemment révélé les agissements de sociétés israéliennes dans le domaine du cyberespionnage et de la cybersécurité. Un secteur dans lequel l’État hébreu est devenu un pôle incontournable. Mais comment expliquer que ce petit pays de 9 millions d’habitants soit devenu, en quelques décennies, un acteur majeur dans ce domaine ?

Entre 2011 et 2021, le nombre d'entreprises de cybersécurité actives en Israël est passé de 162 à 459. À l'échelle mondiale, 40 % des investissements privés dans les levées de fonds dédiées à la cybersécurité sont allés à l’État hébreu en 2021 et les exportations israéliennes dans ce secteur ont atteint 11 milliards de dollars la même année, selon l’Israel National Cyber Directorate.

Des chiffres qui donnent le tournis et témoignent de la vivacité d’un secteur en plein essor. En quelques années, Israël s’est imposé comme une véritable « cybernation » sur la scène internationale. Des entreprises comme Check Point, Argus, Verint et NSO, pour n'en nommer que quelques-unes, promeuvent les technologies israéliennes de pointe, alors qu’en parallèle de nombreuses start-up s’imposent comme des « cyber licornes », de jeunes sociétés non cotées en bourse qui affichent une valorisation de plus d’un milliard de dollars.


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