Publicité

Israël rayé d'un atlas destiné au Moyen-Orient

Le nom d'Israël n'est pas mentionné sur l'atlas.

L'éditeur HarperCollins a présenté ses excuses et retiré les exemplaires de la vente. Sa filiale en charge de la création de cartes assume.

Il y a la Jordanie, la Syrie, le Liban. La Cisjordanie et Gaza, aussi. Mais pas Israël. Le géant de l'édition HarperCollins a publié un atlas destiné aux écoles du Moyen-Orient dans lequel le pays n'est tout simplement pas mentionné, comme l'a rapporté la publication catholique The Tablet, reprise par le Washington Post. L'atlas a été retiré de la vente après les critiques de la Conférence des évêques catholiques d'Angleterre et du pays de Galles, qui a pointé les dommages que cela pouvait avoir sur les efforts de paix dans la région.

L'éditeur a présenté ses excuses sur sa page Facebook pour l'«omission» du nom d'Israël de l'atlas. «Tous les exemplaires restants seront mis au pilon», a ajouté HarperCollins. Mais sa filiale Collins Bartholomew, spécialisée dans la création de cartes, a affirmé à The Tablet qu'intégrer Israël dans les atlas du Moyen-Orient aurait été «inacceptable» vis-à-vis de ses clients du Golfe et que cette absence correspondait à des «préférences locales».

«Les cartes peuvent être un outil très puissant pour délégitimer "l'autre" et peuvent mener à la confusion au lieu de la clarification», regrette Jane Clements, directrice du Council of Christians and Jews, qui agit pour le rapprochement entre chrétiens et juifs. Et de souhaiter que les atlas, où qu'ils soient diffusés, suivent les positions officielles des Nations unies.



Retrouvez cet article sur Liberation.fr

En Suède, les députés mettent l’extrême droite en quarantaine
Syriza, Podemos... la bourrasque venue du Sud de l'Europe
Le procès des attentats du marathon s’ouvre à Boston
Laboratoire
«Le refus du fatalisme fait la force de Podemos»