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Israël offre son aide à Beyrouth, mais garde un oeil sur le Hezbollah

"Une explosion à Beyrouth, ça n'est jamais anodin". Cette phrase, lâchée par un commentateur de la télévision israélienne, témoigne de la crispation ressentie par ses concitoyens lorsqu'ils ont découvert, mardi après-midi, les images d'une ville dévastée et encore fumante. Beaucoup ont d'abord pensé à une attaque de leur aviation, et tout aussi instinctivement, qu'une nouvelle guerre venait de frapper à leurs portes. En fin de compte, les Israéliens ont été soulagés d'apprendre que leur pays n'était pas mis en cause.

Beyrouth, dans le collimateur d'Israël

Les experts en sécurité n'ont pas attendu le démenti des autorités libanaises pour s'en convaincre. Si des armes iraniennes à destination du Hezbollah seraient régulièrement déchargées sur le port de Beyrouth, ils affirment que l'Etat hébreu privilégie des actions clandestines et n'aurait jamais risqué la vie de milliers de civils. "Entre deux conflits, notre politique consiste à agir dans l'ombre en minimisant les dommages collatéraux", explique Ron Ben Yishaï, du quotidien Yediot Aharonot.

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La capitale libanaise est pourtant dans le collimateur d'Israël. Le 25 août 2019, deux mini-drones bourrés d'explosifs s'étaient écrasés dans sa banlieue sud, infligeant d'importants dommages à un centre de presse du Hezbollah où, selon certaines sources, des kits GPS pourraient avoir été entreposés. Ces systèmes visant à améliorer la précision de l'immense arse...


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