Israël, Nicaragua, Maroc : les informations de la nuit
Israël a accepté le plan pour une trêve selon Antony Blinken, qui appelle le Hamas à “faire de même”. Lors d’une brève apparition face à la presse à Tel-Aviv, lundi 19 août, le secrétaire d’État américain a assuré que Benyamin Nétanyahou lui avait “confirmé qu’Israël acceptait le plan de compromis” de Washington pour une trêve dans la bande de Gaza, affirmant qu’il “incombait” désormais au Hamas “d’en faire de même”. M. Blinken a déclaré que le Premier ministre israélien, qu’il a rencontré pendant deux heures à Jérusalem, avait accepté la proposition de pont américain présentée lors des discussions de la semaine dernière au Qatar, relate Ha’Aretz. Mais selon le journal, “le groupe terroriste a considéré qu’il s’agissait d’une proposition américano-israélienne qui répondait aux conditions israéliennes mais pas à celles du Hamas”.
Le Nicaragua ferme 1 500 ONG et saisit leurs biens. Le gouvernement nicaraguayen a décrété lundi cette “radiation massive”, rapporte Confidencial. Selon le ministère de l’Intérieur, elle est justifiée par le fait que les ONG “n’ont pas déclaré” leurs “états financiers” pendant des périodes allant de un à 35 ans. Leurs biens seront saisis par l’État. La plupart des ONG fermées “sont évangéliques et catholiques, mais il y a aussi des organisations sociales, équestres, commerciales, éducatives, médicales, indigènes, sportives, d’anciens combattants et d’avocats”, détaille le journal. Avec cette décision, le nombre d’ONG « dissoutes par le régime de Daniel Ortega et Rosario Murillo atteint 5 163 depuis la fin de l’année 2018”, remarque le média.
Au Maroc, plus de 4 800 grâces royales dans des affaires de culture de cannabis. À la veille d’une fête nationale, le roi du Maroc, Mohammed VI, a décidé de gracier 5 516 individus, dont 4 831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis, a annoncé le ministère de la Justice lundi soir, comme le relate Le Matin. L’objectif de cette grâce est de permettre “aux bénéficiaires de s’intégrer dans la nouvelle stratégie” lancée après la légalisation partielle de la production de cannabis à des fins thérapeutiques. “Les mesures de grâce ne concernent que des cultivateurs, dont l’activité illégale était la plupart du temps tolérée, mais qui pouvaient faire l’objet de poursuites”, explique Telquel.