Israël mène une frappe sur Beyrouth tuant plusieurs personnes, dont le chef de l'unité d'élite du Hezbollah
L'armée israélienne a mené vendredi 20 septembre une « frappe ciblée » sur Beyrouth visant le commandant des opérations du Hezbollah. Selon le ministère libanais de la Santé, au moins 12 personnes ont été tuées et 66 autres blessées. Parmi les victimes se trouverait Ibrahim Aqil, chef de l'unité d'élite du Hezbollah, selon une source proche du groupe chiite libanais, ainsi que l'armée israélienne. L'ONU fait part de son inquiétude et appelle à la désescalade.
L'armée israélienne a fait état vendredi 20 septembre dans un communiqué d'une « frappe ciblée » sur la capitale libanaise, sans plus de précisions. Le bombardement est intervenu près d'infrastructures du Hezbollah, dans la banlieue sud de Beyrouth, selon les deux sources sécuritaires.
Le chef de la force Al-Radwan, l'unité d'élite de la formation libanaise pro-iranienne, a également été tué dans la frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, avait d'abord affirmé une source proche du Hezbollah à l'AFP. L'armée israélienne a confirmé l'information. « Des avions de combat de l'armée de l'air israélienne ont effectué une frappe ciblée [sur] Beyrouth, éliminant Ibrahim Aqil, chef de l'unité des opérations du Hezbollah, commandant de l'unité Radwan », a déclaré un porte-parole de l'armée dans un communiqué.
L'armée a ajouté qu'une « dizaine de commandants » du Hezbollah, « responsables des tirs de roquettes quotidiens » sur Israël, avaient été tués dans le raid. Une source proche du Hezbollah a indiqué qu'Aqil avait été tué « lors d'une réunion avec des commandants ».