Israël-Liban : le responsable des médias du Hezbollah tué, écoles fermées... Le bilan de ce dimanche

Des pompiers libanais éteignent un feu après des frappes israéliennes à Beyrouth, le 17 novembre 2024.
- / AFP Des pompiers libanais éteignent un feu après des frappes israéliennes à Beyrouth, le 17 novembre 2024.

INTERNATIONAL - Un nouveau chef du Hezbollah tué. Le groupe chiite pro-Iran et proche du Hamas palestinien a déclaré ce dimanche 17 novembre que son responsable média était mort dans une « frappe » israélienne visant Beyrouth, la capitale libanaise.

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Dans un communiqué, le Hezbollah a annoncé le décès du « grand leader médiatique (..) Hajj Mouhammad Afif al-Naboulsi, responsable des relations avec les médias » au sein du mouvement, « dans une frappe sioniste criminelle ».

Dans la foulée, l’armée israélienne a confirmé avoir « éliminé » le « chef de la propagande » du Hezbollah dans une frappe. Mohammad Afif « était directement impliqué dans l’activité terroriste du Hezbollah contre l’Etat d’Israël », a affirmé l’armée israélienne dans un communiqué.

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Cette attaque « sur Ras al-Nabaa [quartier de Beyrouth, NDLR] a fait quatre morts, dont une femme, et 14 blessés, dont deux enfants », a précisé le ministère de la santé libanais.

Une frappe sur un quartier commerçant

Une autre frappe dans le quartier commerçant de Mar Elias a fait deux morts et 13 blessés, dont deux graves, d’après la même source. Ce raid a touché un magasin d’appareils électroniques et une voiture, selon une source de sécurité. Des pompiers utilisaient dans la soirée leurs canons à eau pour éteindre les flammes de l’incendie qui ravage les deux étages de la boutique, selon l’AFP.

La frappe a touché une rue que « j’emprunte chaque jour pour aller au travail (...) C’est un quartier résidentiel », a assuré Lina, 59 ans, dont l’appartement est à moins de 500 mètres du lieu visé. En réaction à ces attaques, les écoles de la capitale et ses environs seront fermées lundi et mardi, a annoncé le ministère libanais de l’Éducation.

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L’agence de presse libanaise ANI a aussi fait état d’une frappe israélienne « violente » ayant visé le village de Khiam (sud), aux abords duquel le Hezbollah a revendiqué trois attaques contre des soldats israéliens.

Les frappes continuent dans la bande de Gaza

L’armée israélienne a dit de son côté avoir bombardé la banlieue sud de Beyrouth, située près de l’aéroport international, et le sud du pays, dont la ville millénaire de Tyr. « Les raids de l’ennemi israélien sur les villages du district de Tyr ont fait 11 morts et 48 blessés », a indiqué le ministère libanais de la Santé.

En parallèle, l’offensive israélienne dans la bande de Gaza se poursuit. Au moins 60 personnes ont été tuées dans des raids israéliens dans le territoire palestinien dimanche, selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

La frappe la plus meurtrière a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Beit Lahia, dans le nord, sur un bâtiment de cinq étages : au moins 34 corps, dont des femmes et des enfants, ont été retirés des décombres et des dizaines de personnes sont toujours portées disparues, a déclaré à l’AFP M. Bassal.

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