Israël : le Hezbollah libanais annonce avoir visé des positions militaires sur le Golan occupé
Le groupe armé chiite libanais a annoncé avoir réalisé des frappes sur des positions de l'armée israélienne sur le plateau du Golan annexé.
Le Hezbollah libanais a annoncé mardi 20 août avoir lancé plusieurs salves de roquettes contre des positions de l'armée israélienne sur le plateau du Golan occupé et annexé, en "riposte" à des frappes qui l'ont visé la veille dans l'est du Liban.
La formation pro-iranienne a précisé que ses combattants avaient lancé "d'intenses barrages de roquettes" contre deux positions militaires sur le Golan "en réponse à l'attaque de l'ennemi israélien sur la région de la Békaa".
"55 projectiles"
L'armée israélienne a indiqué de son côté avoir identifié "environ 55 projectiles" tirés du Liban sur le nord d'Israël et le Golan syrien occupé.
"Certains projectiles ont été interceptés et d'autres sont tombés dans des zones inhabitées. Aucun blessé n'a été recensé", indique l'armée israélienne dans un communiqué.
Des incendies se sont déclarés à la suite de la chute de projectiles "dans plusieurs zones du nord d'Israël", et les pompiers luttent pour les éteindre, selon l'armée.
L'armée israélienne affirme avoir frappé "l'un des lanceurs" ayant pris part au barrage de roquettes de la matinée "sur la Haute-Galilée et le plateau du Golan".
Depuis le début de la guerre entre Israël et la bande de Gaza déclenchée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah a ouvert un front contre Israël dans le secteur frontalier, affirmant attaquer des positions militaires israéliennes en soutien à son allié palestinien.
Les craintes d'un conflit généralisé sont vives depuis la frappe israélienne qui a tué le chef militaire du Hezbollah dans son bastion de la banlieue sud de Beyrouth fin juillet, et l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran, qui l'a imputé à Israël. L'Iran et le Hezbollah ont promis de riposter en temps et en heure.