Israël: pour les familles des otages du 7 octobre, le nouveau front libanais éloigne les perspectives de libération
Le gouvernement israélien se félicite pour l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et poursuit plus que jamais son offensive militaire dans le sud du Liban. Si la population israélienne soutient presque unanimement cette guerre, les familles des otages toujours détenus par le Hamas à Gaza depuis le 7 octobre 2023 craignent que ce nouveau front éloigne encore les perspectives de libération.
De notre envoyé spécial à Jérusalem,
La petite tente blanche, saturée de dizaines de portraits désormais tristement familiers pour tous les Israéliens, est installée à côté de la résidence du Premier ministre Benyamin Netanyahu. Objectif : maintenir la mobilisation pour la libération des otages.
Sollicités par RFI, et sur-sollicités par les médias du monde entier depuis un an sur ce sujet douloureux, les représentants des familles n’ont pas souhaité s’exprimer. Mais les volontaires qui les accompagnent, comme Omer, se font leur porte-parole.
« Je veux vraiment appeler le gouvernement à prendre conscience qu’il faut parvenir à un accord. Au Liban, à Gaza, un accord est nécessaire avec toutes les entités hostiles qui nous entourent, pour ramener les otages à la maison », martèle-t-il. « L’action militaire, à elle seule, ne le permettra pas. Au mieux, certains otages rentreront chez eux, et les autres seront tués. Et nous ne pouvons pas accepter ça. »