Israël exclut toute trêve au Liban malgré les pressions internationales
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent et même redoublent d’intensité. Par ailleurs, des dizaines de roquettes en provenance du Liban se sont abattues sur la Galilée. Principalement sur la ville de Safed. Et le Premier ministre israélien à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU s’est prononcé contre tout arrêt des combats à ce stade.
Avec notre correspondant en Israël, Michel Paul
Pas question de trêve tant que nos objectifs ne sont pas atteints : c’est le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu qui l'affirme à son arrivée à New York, sans fermer toutefois la porte à un accord négocié.
Nous continuerons à frapper le Hezbollah, ajoute Benyamin Netanyahu qui doit prendre la parole ce vendredi 27 février à l’Assemblée générale de l’ONU.
Une source israélienne affirme par contre à CNN que le feu vert a été donné pour négocier un arrêt des combats.
Le ministre des Affaires étrangères Israël Katz, qui remplace le Premier ministre Benyamin Netanyahu, a écrit très clairement sur les réseaux sociaux : « Il n'y aura pas de cessez-le-feu dans le nord. Nous continuerons à lutter contre l'organisation terroriste Hezbollah de toutes nos forces jusqu'à la victoire et le retour en sécurité des habitants du nord dans leurs foyers ».
En tout cas, cette valse hésitation provoque la colère de l’extrême droite israélienne qui menace directement le Premier ministre israélien. En cas de trêve, nous ferons tomber le gouvernement, a déclaré le ministre Itamar Ben Gvir.