Israël: Eitan, ex-otage français de 12 ans, a retrouvé sa mère après sa libération par le Hamas
Les retrouvailles, 51 jours après les attaques du 7 octobre. Onze otages israéliens retenus dans la bande de Gaza par le Hamas ont libérés dans la nuit de lundi à mardi. Parmi eux, trois mineurs Franco-israéliens: Erez et Sahar Kalderon, 12 et 16 ans, et Eitan Yahalomi, 12 ans.
Ce dernier a pu retrouver sa mère au poste-frontière de Kerem Shalom, dans le sud d'Israël, où les ex-otages "ont subi un premier examen médical". Une photo partagée par le compte officiel du Premier ministre israélien et attribué à l'armée israélienne montre le jeune Eitan et sa mère.
"C'est une joie qui est incomplète"
En France, Emmanuel Macron a salué la libération des trois mineurs Franco-israéliens détenus par le Hamas. "Trois de nos jeunes compatriotes font partie du groupe d'otages libérés aujourd'hui. Extrêmement heureux de cette annonce", a écrit sur X le président français, ajoutant que la France restait "pleinement" mobilisée pour obtenir la libération de tous les otages.
Les avocats de la famille Kalderon ont fait état de leur "immense joie", après avoir appris que les trois enfants sont "désormais libres et en territoire israélien". "Cependant c'est une joie qui est incomplète", parce que Ofer (53 ans), le père d'Erez et Sahar, "à cette heure reste aux mains du Hamas et que par ailleurs il reste des otages", a précisé Patrick Klugman.
Les onze otages libérés lundi soir sont tous binationaux: outre les trois jeunes Franco-israéliens, six ont la nationalité argentine et deux autres la nationalité allemande, a indiqué le Qatar, médiateur dans le conflit.
Ces libérations, annoncées par l'armée israélienne après l'annonce par le mouvement islamiste palestinien et le Qatar d'une extension de 48 heures de la trêve, portent à 50 le nombre d'otages israéliens relâchés depuis vendredi.
Au total, 150 prisonniers palestiniens détenus dans des prisons israéliennes ont été libérés en échange depuis vendredi, dont 33 dans la nuit de lundi à mardi d'après l'Autorité pénitentiaire israélienne, selon un ratio d'un otage pour trois prisonniers.