Israël : Après la mort de Nasrallah, des manifestants réclament la libération des otages à Netanyahu
ISRAËL - Des centaines de manifestants sont encore descendus dans les rues de Tel Aviv, ce samedi 28 septembre, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête de l’article. Un rassemblement organisé quelques heures après l’annonce de la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué par des frappes israéliennes dans le sud de Beyrouth.
Comme chaque samedi, ces manifestants se sont réunis pour réclamer au gouvernement la libération des otages du 7 octobre, date de l’attaque perpétrée par le Hamas. Cette manifestation a eu lieu malgré les restrictions sur les rassemblements dans le centre d’Israël imposées par le gouvernement.
Et si certains se réjouissaient de la mort du chef du Hezbollah, les familles des otages considèrent surtout que les actions militaires menées au Liban ne sont pas la priorité. « Ce qu’il se passe au nord est un problème différent. Nous devrions attaquer le Hezbollah, c’est une action entendable, mais d’abord ne devons trouver un accord pour ramener nos otages en vie », explique Orna Raz, bénévole auprès des familles des otages.
Israël continue de bombarder le Liban
Malgré la mort d’Hassan Nasrallah, Israël continue ses raids sur le Liban. Tel Aviv affirme agir pour faire cesser les tirs du Hezbollah vers le nord de son territoire et permettre ainsi le retour de dizaines de milliers d’habitants contraints à la fuite.
33 personnes ont été tuées et 195 autres blessées par ces frappes, samedi 28 septembre, selon le ministère de la Santé libanais. Les bombardements israéliens ont jeté près d’un million de personnes sur les routes au Liban et plus de 50 000 ont fui vers la Syrie voisine.
Mais dans brève une allocution, le Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu a prévenu qu’il ne s’arrêterait pas là : « Nous sommes déterminés à continuer de frapper nos ennemis ». L’armée israélienne a d’ailleurs annoncé dimanche mené « des dizaines » de nouvelles frappes contre le Hezbollah au Liban.
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