Israël, Albanie, Italie : les informations de la nuit

Un accord pour libérer les otages serait proche selon Biden. Interrogé lundi par la presse sur l’avancée des négociations concernant la libération des personnes prisonnières du Hamas dans la bande de Gaza, le président américain s’est montré optimiste. “Est-ce qu’un accord de libération des otages est proche ?”, a demandé un journaliste. “Je crois” a d’abord répondu Joe Biden. Lorsque le journaliste lui a reposé la même question, il a répondu “Oui ! ” et ostensiblement croisé les doigts. “Nous n’avons jamais été aussi proches, nous sommes confiants. Mais il reste du travail. Rien n’est fait tant que tout n’est pas fait”, a ensuite dit le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby. Lundi soir, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son cabinet de guerre ont rencontré à Tel-Aviv les familles des quelque 240 otages détenus par le Hamas à Gaza, rapporte le Times of Israel. Le Qatar, qui mène une médiation pour tenter d’obtenir une libération en échange d’une trêve, a assuré dimanche qu’il ne restait que des obstacles “très mineurs” en vue d’un accord. Ces avancées n’ont été confirmées ni par le Hamas ni par Israël, dont le gouvernement refuse tout cessez-le-feu sans libération des otages.

En Albanie, l’opposition proteste contre le projet de budget et met le feu à l’hémicycle. Cherchant à empêcher le Parlement de voter sur le texte, les députés conservateurs ont notamment allumé des fumigènes dont un a pris feu, relate le site de l’Albanian Daily News qui décrit une atmosphère de “chaos” dans la salle. Les flammes ont rapidement été éteintes par des élus. Le leader de l’opposition albanaise, Sali Berisha, ancien Premier ministre et premier président postcommuniste de l’Albanie de 1992 à 1997, accuse le gouvernement socialiste d’Edi Rama de tenter de faire taire l’opposition au Parlement. Inculpé de corruption avec son gendre le mois dernier, l’homme politique affirme aussi que le Premier ministre a orchestré les poursuites contre eux, ce que Rama nie.

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