Ces Israéliens du Nord évacués depuis un an qui soutiennent l’offensive au Liban

Après les attaques du Hamas le 7 octobre dernier, Israël a répliqué en lançant l’offensive à Gaza. Dans la foulée, le Hezbollah libanais déclenchait des tirs de roquettes sur le nord d’Israël, contraint d’évacuer plus de 60 000 habitants de la zone frontalière. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu rejette toute perspective de cessez-le-feu. Aujourd’hui, l’offensive militaire de l’armée israélienne au Liban ravive pour eux l’espoir de rentrer chez eux.

De notre envoyé spécial à Haïfa,

Metula est située presque sur la frontière entre Israël et le Liban. Trop proche pour que le dispositif anti-missiles fonctionne : après un an de tirs quasi quotidiens, la ville est ravagée. C’est de là que vient Jacob Katz, neuf années dans la marine israélienne et maire de la ville pendant dix ans. Aujourd’hui relogé dans un hôtel de Haïfa, il soutient sans réserve la nouvelle offensive israélienne au Liban.

« Bien sûr que c’est un nouvel espoir. Combien de temps devrions-nous rester à l’hôtel ? L’armée et toutes ses forces les plus imposantes doivent s’impliquer, au nord comme au sud, jusqu’à ce que la situation politique change à 180 degrés. Peu importe le prix ! Il n’y a pas d’autre manière. Il n’y a pas d’autre manière... »

Zion Arvit vient de Zarit, ville frontalière également évacuée. Relogé à Haïfa avec sa femme et l’un de ses enfants -les deux autres servent dans l’armée- depuis près d’un an, il attend lui aussi de pouvoir rentrer chez lui. Avec une islamophobie décomplexée, il prône la manière forte.

Le Premier ministre Benyamin Netanyahu affiche désormais un nouvel objectif : utiliser « la force au Liban » pour ramener chez eux les habitants du Nord.


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