Publicité

Islande : À Grindavik, menacée par l’éruption du volcan Fagradalsfjall, la faille s’agrandit

AFP

CATASTROPHE NATURELLE - L’attente continue et la situation empire. Les habitants de Grindavik, la ville islandaise la plus menacée par une éruption volcanique qui pourrait être imminente, ont dû déserter à nouveau après être revenus chez eux pendant quelques minutes lundi 12 novembre le temps d’emporter leurs effets personnels.

Islande : l’éruption volcanique imminente sur l’île est inquiétante à plus d’un titre

Chaussée éventrée, immeubles fissurés… Le déplacement de magma sous la croûte terrestre a endommagé routes et bâtiments de cette ville de 4 000 habitants, située à 40 km au sud-ouest de la capitale Reykjavik, a constaté un journaliste de l’AFP. En attendant, la fissure continue de s’agrandir, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de cet article.

Une éruption à venir ?

Ces mouvements du magma ont provoqué des centaines de séismes au cours des derniers jours, y compris jeudi 16 novembre, ce qui pourrait être le signe précurseur d’une éruption volcanique. Un type de catastrophe toujours particulièrement difficile à prévoir pour les scientifiques. L’Islande, qui compte 33 systèmes volcaniques actifs, a déclaré l’état d’urgence.

Depuis 2021, trois éruptions ont eu lieu sur la péninsule : en mars 2021, août 2022 et juillet 2023. Mais toutes étaient loin d’infrastructures ou de zone peuplée. Les volcanologues estiment que ce nouveau cycle d’activité accrue pourrait durer plusieurs décennies, voire plusieurs siècles.

Située dans l’Atlantique Nord, l’Islande chevauche la dorsale médio-atlantique, une fissure dans le plancher océanique qui sépare les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine. En avril 2010, une éruption massive d’un autre volcan islandais, l’Eyjafjallajökull, dans le sud de l’île, avait entraîné l’annulation de quelque 100 000 vols, laissant plus de 10 millions de voyageurs bloqués à travers le monde.

À voir également sur Le HuffPost :

Une planète « barbapapa » où il pleut du sable détectée par James Webb

En Islande, le site touristique du « Lagon Bleu » ferme à cause d’un risque d’éruption