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Isabelle Balkany visée pour «favoritisme»

Nicolas Sarkozy confiait le dossier du collège de Courbevoie à Isabelle Balkany en 2007

La reconstruction d’un collège à Courbevoie fait l’objet d’une information judiciaire.

Et une casserole de plus pour les Balkany, avec toujours Sarkozy en ombre tutélaire. Une information judiciaire pour «favoritisme» a été ouverte, visant la construction d’un collège dans les Hauts-de-Seine, du temps où Isabelle Balkany était vice-présidente du conseil général. A l’origine de cet ultime pataquès : un signalement de la chambre régionale des comptes (CRC) en février 2014, dont Mediapart vient de révéler quelques croustillants extraits et dont Libération a eu connaissance intégralement.

Cadors. Début 2007, le conseil général des Hauts-de-Seine, alors présidé par Nicolas Sarkozy, décide de rénover le collège Georges-Pompidou à Courbevoie et de sous-traiter le dossier à Isabelle Balkany. Plutôt que de procéder à un traditionnel appel d’offres auprès des cadors du BTP, le département opte pour un partenariat public-privé (PPP). Une variante de marché public moins concurrentielle, théoriquement dédiée à des chantiers complexes ou urgents. Un choix qui se traduira par un surcoût de 18%.

Sur la forme, la CRC accuse Isabelle Balkany d’avoir «trompé ses collègues de l’assemblée délibérante» en leur indiquant avoir eu «l’avis conforme» de Bercy, via sa mission d’appui aux PPP. Rien n’est plus faux, un haut fonctionnaire alors en place, Noël de Saint-Pulgent, se contentant de délivrer son «appréciation positive», à titre personnel, «en l’absence de saisine administrative» pourtant obligatoire.

Sur le fond, c’est encore pire. Sous l’égide d’Isabelle Balany, le conseil général désignera en 2008 l’entreprise Fayolle (notée 87 sur 100), d’une courte tête devant Sodearif (85 sur 100). La seconde était largement la mieux-disante sur le prix (notée 34 sur 34 sur ce critère, contre 23 sur 34 pour le gagnant final) : «Deux fois moins chère», relève sobrement la CRC. Isabelle Balkany renversera in extremis la tendance via la qualité architecturale (35 sur 36 pour Fayolle, 25 sur 36 pour (...)

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