Isabelle Adjani : 18 mois de prison avec sursis requis contre l'actrice pour fraude fiscale et blanchiment

Ce jeudi 19 octobre, le procès d'Isabelle Adjani pour fraude fiscale et blanchiment a débuté. La comédienne ne s'est cependant pas présentée face au Tribunal correctionnel de Paris, pour des raisons de santé comme l'ont indiqué ses avocats dans des propos relayés par Le Parisien. En juillet dernier, les représentants juridiques de l'actrice étaient montés au créneau pour dénoncer les accusations faites contre leur cliente. "Ce sont des poursuites infondées et disproportionnées. Elle conteste les faits reprochés et n’a commis aucune infraction", avaient-ils déclaré.

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Comme l'expliquait l'AFP, Isabelle Adjani est accusée d’avoir fraudé l’administration fiscale en 2016, 2017 et 2023. Et ce de deux manières différentes : le Parquet national financier l’accuse ainsi tout d'abord d’avoir caché "une donation de deux millions d’euros émanant de Mamadou Diagna NDiaye, sous couvert d’un prêt, lui ayant permis d’éluder 1,2 million d’euros de droits de mutation". Elle se serait également "fictivement domiciliée" au Portugal pour éviter de payer une partie de son impôt sur le revenu. Une technique qui lui aurait permis d’éviter de verser plus de 236 000 euros à l’administration fiscale, selon les chiffres cités par l’AFP. Concernant les accusations de blanchiment, Isabelle Adjani est accusée par les enquêteurs d’avoir "fait transiter en 2014 par un compte bancaire américain non déclaré à l’administration fiscale la somme de 119 000 euros provenant d’une société offshore au bénéficiaire effectif inconnu et destinée à un investissement au Portugal".

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