Isaac Newton et le secret des pyramides

Des notes manuscrites vendues chez Sothebys montrent que le découvreur de la loi de la gravitation s’est penché sur les mystères des pyramides pour étayer ses propres théories, scientifiques et théologiques.

Mathématicien génial, Isaac Newton s’est aussi aventuré sur des chemins bien éloignés de la science telle qu’on la conçoit aujourd’hui : passionné par l’alchimie, il a rédigé des milliers de pages sur cette discipline, cherchant à trouver les secrets ultimes de la nature. Il s’est aussi plongé dans la lecture de la Bible n’hésitant pas à frôler l’hérétisme en contestant certains dogmes bien établis comme celui de la Trinité. Autant de recherches effectuées dans la plus grande discrétion, sinon la clandestinité.

Mais des notes jamais publiées et mises en vente par Sotheby’s rappellent que le découvreur de la loi universelle de la gravitation ne s’est pas cantonné aux sources judéo-chrétiennes pour élaborer ses théories à mi-chemin de la science et du mysticisme. Trois feuillets couverts de notes et de chiffres attestent de sa fascination pour les mystères des pyramides d’Egypte. C’est aux alentours de 1680, pendant un exil studieux dans le Lincolnshire, qu'il s’est penché sur les techniques de leurs bâtisseurs.

Convaincu que les anciens Egyptiens étaient parvenus à mesurer les dimensions de Terre, il croyait qu’en déterminant l’unité de mesure utilisée pour la construction des pyramides, la coudée royale, il serait à son tour capable de calculer avec précision la circonférence du globe, une donnée indispensable pour affiner sa théorie de la gravitation.

L'une des trois feuilles vendues par Sotheby's, en partie brûlée par la faute du chien d'Isaac Newton.
L'une des trois feuilles vendues par Sotheby's, en partie brûlée par la faute du chien d'Isaac Newton.

L'une des trois feuilles vendues par Sotheby's, en partie brûlée par la faute du chien d'Isaac Newton. (...)
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