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Isère : libéré en raison du Covid-19, il aurait violé une jeune fille

Le suspect était incarcéré dans cette prison lyonnaise pour des faits d'agression sexuelle, avant d'être libéré pour cause de Covid-19.

Le mis en cause, déjà condamné pour agression sexuelle, a bénéficié d'une libération anticipée pour cause de pandémie et de surpopulation dans sa prison de Lyon-Corbas.

Le 24 octobre 2020, une jeune fille de 17 ans aurait été victime d'un viol en Isère. Le suspect a été mis en examen, le 5 novembre, pour viol sur mineure et menace, puis placé en détention provisoire. L'auteur présumé des faits n'est pas inconnu de la justice : il a précédemment été condamné pour agression sexuelle et séquestration à l'encontre de son ex-campagne, en décembre 2018, et incarcéré à la maison d'arrêt de Lyon-Corbas. Ses cinq ans de prison ont pourtant été écourtés, l'homme ayant demandé à bénéficier d'une libération anticipée conditionnelle, quelques mois avant le viol présumé.

Demande qui lui a été accordée pour cause de Covid-19 : avec une surpopulation de 130 %, son établissement pénitentiaire était un potentiel foyer géant de contaminations. L'État est-il responsable ? C'est en tout cas ce qu'ont estimé les parents de la victime, Anne-Lise. Ces derniers ont annoncé assigner l'État pour « faute lourde », ce mardi 13 avril. « Notre fille est très en colère, elle ne peut pas oublier et elle veut que la justice soit rendue », a déclaré le père de la victime, qui a requis l'anonymat, lors d'une conférence de presse organisée à Lyon par son avocat, Me Fabien Rajon.

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