Iran : la chercheuse Kylie Moore-Gilbert libérée après 800 jours de détention

Kylie Moore-Gilbert avait été condamnée à dix ans de prison pour espionnage. Des accusations qu'elle a toujours niées.
Kylie Moore-Gilbert avait été condamnée à dix ans de prison pour espionnage. Des accusations qu'elle a toujours niées.

C'est la fin d'une longue épreuve pour Kylie Moore-Gilbert. La chercheuse australo-britannique, spécialiste du Moyen-Orient, a été libérée d'Iran, mercredi 25 novembre, après plus de 800 jours de détention. Elle avait été condamnée par le régime iranien pour espionnage au profit d'Israël. Sa libération a été acceptée par Téhéran en échange de trois Iraniens. Bien que soulagée de recouvrer la liberté, la chercheuse a reconnu que son départ d'Iran allait avoir un goût « doux-amer », et ce, en dépit des « injustices » subies.

« Je suis venu en Iran en amie, avec de bonnes intentions », a-t-elle affirmé dans un communiqué publié par le gouvernement australien, dans lequel elle rend aussi hommage aux Iraniens « chaleureux de c?ur, généreux et braves ». La chercheuse a aussi salué dans ce texte la fin d'une « épreuve longue et traumatisante », ajoutant que le soutien qu'elle a reçu en détention « était ce qui comptait le plus pour » elle.

Une femme « extrêmement forte », selon Scott Morrison

Sa famille et ses proches ont fait part dans un communiqué de leur immense soulagement après les premières images montrant la jeune femme depuis sa libération, diffusées par la télévision iranienne d'État. Selon ces images, Kylie Moore-Gilbert est vue à l'aéroport de Téhéran aux côtés de l'ambassadrice d'Australie en Iran, Lyndall Sach. Le Premier ministre australien Sott Morrison, qui s'est entretenu avec la chercheuse, a salué cette libération. « C'est une personne extraordin [...] Lire la suite