Iran: le chef des Gardiens de la révolution visé par une plainte en France

© Ebrahim Noroozi / AP

Une plainte contre trois dignitaires iraniens, dont le commandant en chef des Gardiens de la révolution Hossein Salami, vient d’être déposée en France pour « menaces de mort et apologie du terrorisme ». Cette action en justice émane de membres de la diaspora qui ont soutenu le mouvement de contestation en Iran consécutif à la mort de Mahsa Amini.

Ils sont cinéastes, journalistes ou simples militants, membres de la diaspora iranienne en France. Menacés parce qu’ils ont soutenu le mouvement de contestation en Iran consécutif à la mort de Mahsa Amini. Près d’un an après le décès de la jeune femme pour un voile mal porté, six personnes ont donc déposé plainte contre trois dignitaires iraniens pour « menaces de mort et apologie du terrorisme ».

La plainte, dont RFI a eu une copie, vise Hossein Salami, le commandant en chef des Gardiens de révolution (bras armé du régime iranien), Esmaïl Khatib, ministre du Renseignement iranien, et Esmaïl Qaani, commandant de la Force Al-Qods des Gardiens de la révolution. Elle s’appuie sur des propos publics qu’ils ont tenus ces derniers mois. « Quiconque a joué un rôle dans les émeutes sera puni à travers le monde », menaçait Esmaïl Khatib le 13 décembre 2022. Ou encore cet avertissement lancé par Hossein Salami le 10 janvier 2023 : « Je conseille aux Français et aux responsables du magazine Charlie Hebdo de se pencher sur le sort de Salman Rushdie », faisant référence au célèbre écrivain britannique poursuivi par une vieille fatwa et visé par un attentat il y a un an.

« On estime que les juridictions françaises sont compétentes »


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